Les huîtres provoquent souvent deux réactions : dégoût total ou vrai régal. Qu’on les aime ou pas, elles sont recommandées pour notre alimentation compte tenu de leurs bienfaits nutritionnels. Appréciées depuis l’Antiquité, partons ensemble à la découverte de ce véritable trésor.

 

Faible en calories et très nutritive

L’huître est un mollusque maigre mais très nourrissant. Pour une douzaine d’huîtres, comptez 100 kcal et seulement 3 g de lipides. Ces lipides sont pour la plupart des acides gras insaturés (oméga 3). Ce sont de bonnes graisses permettant de réduire le taux de mauvais cholestérol. Consommées régulièrement, elles aident à combattre les maladies cardiovasculaires. Les huîtres font parties des aliments les moins riches en cholestérol, elles ne contiennent qu’entre 35 et 50 mg pour 100 g consommés.

Ces oméga 3 ont également des effets anti-inflammatoires et peuvent s’avérer très utiles pour traiter des maladies comme l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires de l’intestin. Ils préviendraient également les troubles de l’humeur comme la dépression. L’acide docosahexaénoïque, présent dans les huîtres, favorise le bon développement et fonctionnement du cerveau (vision, communication, concentration et mémoire).

Une alliée de taille pour combattre les carences alimentaires

Riche en minéraux et oligo-éléments, les huîtres permettent de combler les carences de votre alimentation. Elles fournissent du Phosphore pour donner de l’énergie et contribuer à la bonne santé des dents et des os. Elles sont également très riches en Fer (deux fois plus que la viande), un élément très utile pour prévenir l’anémie. Cela permet d’apporter à l’organisme des protéines de manière équilibrée. Elles offrent également de bons apports en Cuivre, Calcium, Potassium, Sodium et Zinc. Ce dernier oligo-élément aide à stimuler les défenses immunitaires.

Les huîtres sont également contiennent énormément de vitamines. Pour n’en citer que quelques-unes, vous pouvez trouver la vitamine E aux propriétés anti-oxydante et les vitamines A, B et D qui jouent plusieurs fonctions essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.

Elles sont toutefois déconseillées dans certains cas…

Les huîtres sont déconseillées pour les personnes atteintes de certaines maladies comme l’insuffisance cardiaque ou rénale sévère, et si vous devez suivre un régime contrôlé en sel. Les personnes atteintes de la goutte doivent en manger avec précaution, car les huîtres contribuent à augmenter la concentration d’acide urique dans le sang.

Les poissons et fruits de mer font partie des allergènes alimentaires les plus répandus au Canada. Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, une personne étant allergique à un poisson ou un fruit de mer donné peut être également allergique à d’autres espèces appartenance au même type (poisson, crustacé, mollusque).

Les huîtres peuvent-être mangées crues ou cuites. Si vous êtes sensible aux troubles intestinaux, préférez-les cuites car les huîtres peuvent contenir des bactéries responsables de diarrhées et de douleurs abdominales. Si vous les consommez crues, assurez-vous qu’elles soient bel et bien vivantes car les bactéries se multiplient très rapidement dans les mollusques morts.

Il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer des huîtres crues, car le fœtus ou le bébé peuvent souffrir de lourdes conséquences en cas de toxi-infections alimentaires. Les jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli doivent éviter d’en consommer également.

 

Comme on dit souvent, mieux vaut prévenir que guérir ! Sur ces bonnes paroles, on vous invite à profiter de l’Oystermania du 8 au 17 avril à Montréal pour y ravir vos papilles !